On a testé : une Mercedes CL 600 Brabus
Dans le panorama des coupés de luxe, la CL s’est imposée dans les années 2000 chez Mercedes par ses performances techniques et un équilibre parfait entre coupé de luxe et sportif. L’ancêtre de ce qui constitue aujourd’hui la classe S coupée se caractérise par sa longueur et sa finesse, emblématiques de son élégance. Celle que nous avons donc l’honneur de tester aujourd’hui pour vous, est une CL 600 de 2008 ayant subi une belle remise en forme chez le redoutable préparateur Brabus. Et pour cause, par cette transformation aussi bien mécanique qu’esthétique, notre véhicule prend un sacré coup de jeune et se démarque ainsi par sa rareté exceptionnelle. En effet, véhicule actuellement introuvable sur le marché, son propriétaire nous donne l’exclusivité de la mettre à l’épreuve.
Tout d’abord, pour vous donner un ordre d’idées quant aux performances monstrueuses de cette allemande, voici la comparaison en quelques chiffres entre une CL dite “classique” et notre CL Brabus : Une CL 600 de 2008 d’origine possède un puissant moteur V12 de 517ch pour 829 nm de couple. On est d’accord, c’est déjà sacrément puissant. Pourtant, le modèle le plus performant de cette gamme est encore au dessus ; la CL 65 AMG quant à elle possède également un moteur V12 mais développe 612ch pour près de 1000nm de couple ! Les chiffres sont astronomiques, et c’est dans cette lignée de véhicules très sportifs que réside la prouesse de notre
CL 600 Brabus
de 2008 dont les chiffres sont tout aussi impressionnants : notre véhicule possède donc un moteur V12 5.5L biturbo développant 649ch pour 1053 nm de couple. Difficile donc d’appréhender sereinement notre expérience avec ce bolide de 2,3 tonnes. Un 0 à 100km/h plié en 4,3 secondes et une vitesse maximale fixée à 327 km/h, plus de doutes, cette
CL 600 Brabus
n’a pas à faire ses preuves.
Passons sur les caractéristiques mécaniques, côté esthétique, Brabus fait, comme toujours, du beau boulot ; outre la programmation d’un kit moteur T13 qui lui confère toute sa puissance, on retrouve les insignes du préparateur un peu partout que ce soit sur les jantes, le capot à l’avant et à l’arrière, sur les 4 sorties d’échappement chromées, sur les pédales et les tapisseries intérieures. La carrosserie est aussi apprivoisée avec un kit Brabus pour des ailes plus larges et des roues exorbitantes de 21 pouces.
Ainsi, bien que Brabus impose généreusement la signature de son oeuvre à l’extérieur, l’identité originale de notre Mercedes est totalement conservée, presque “dans son jus”, à l’intérieur. On apprécie par conséquent un intérieur sobre à l’esthétique élégante et épurée ; un ensemble alternant entre cuir noir et caramel associé à un toit intérieur en alcantara. Les sièges estampillés d’une plaque argenté “V12” sont d’un confort indéniable et l’esthétique générale de l’habitacle reste très actuelle même 13 ans après sa naissance.
Petit plus qui provoque mon coup de coeur personnel : les sièges (par ailleurs massants) attrapent automatiquement votre dos sur les côtés lors des virages et ce, sans réglages préalables. La sensation d’un corps parfaitement maintenu pour le conducteur mais aussi son passager en conduite sportive mais aussi confort. Une sensation rassurante de sécurité qui s’avère presque nécessaire dans un véhicule aussi dangereux.
Passons à l’essentiel enfin, l’expérience de conduite : le démarrage à froid est pour le moins impressionnant laissant chanter un moteur bruyant dans les tonalités graves typiques des bolides allemands. Aussi, nous ne pouvions nous empêcher de partager cette expérience avec vous, c’est pourquoi vous trouverez un extrait de ce démarrage impressionnant dans une vidéo quise trouve ci-dessous. Dites nous en commentaire ce que vous en pensez ! De notre côté, c’est donc dans un mélange d’appréhension et d’excitation que nous nous lançons sur la route. Globalement c’est un bolide à la conduite relativement souple mais qui peut vite se montrer très dangereux : bruyante à bas régime, elle détourne le regard des passants mais en conduite elle n’a surtout aucune linéarité, un moteur à propulsion et pas de 4 matic, elle est donc sujette au patinage à la moindre accélération en conduite sportive. Elle décolle de l’arrière de manière presque effrayante et est par conséquent moins stable et difficile à apprivoiser. Passé ce démarrage surprenant, notre CL accélère vite et montre quelques signes d’instabilité en conduite sportive.
À réserver aux conducteurs confirmés donc et pas aux amateurs ! En mode confort cette allemande est agréable et peu bruyante, les longs trajets s’appréhendent alors facilement pour le confort de l’habitacle, mais aussi pour sa consommation de 14 L/100km qui reste assez correcte pour un moteur V12. Pour finir, cette expérience de conduite reste une exclusivité et un plaisir à découvrir que nous vous souhaitons d’essayer si l’occasion se présente.
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Pour avoir plus d’informations sur cette voiture, n’hésitez pas à regarder cette vidéo CL 600 Brabus
William
Tout simplement magnifique ❤️